« Je n'aime pas les fleurs. Je les déteste. Elles sont belles, pures, innocentes. Elles ont une vie parfaite. Peut-on en dire autant des humains ? Cela dépend. C'est très rare, en fait. »
Je m'étais levé tôt, je ne travaillais pas. Dimanche. Il arrive que je travaille le dimanche, mais aujourd'hui n'était pas un de ces jours. Je m'étais levé tôt tout de même, pourquoi ? L'habitude de me coucher tôt et de me lever tôt. Je n'en étais pas pour autant déçu ou énervé, j'aimais cette vie. Je pouvais préparer le petit-déjeuner pour ma petite fille, la seule au monde auquel je tiens. Elle dormait encore, il était six heures. Normal, me direz vous. J'ai toujours permis à ma fille de faire tout ce qu'elle veut, enfin, dans la mesure du possible. Elle peut se coucher tard, se lever tard le week-end, sortir quand elle veut tant qu'elle a conscience de ce qu'elle fait et qu'elle ne dépasse pas les bornes ni briser ma confiance. Il était donc six heures, après avoir terminé de préparer le déjeuner de ma jeune fille, j'allais prendre ma douche comme chaque matin puis allais faire ma promenade. Le soleil était déjà au rendez-vous, comme certaines personnes, malheureusement, les trois quarts des magasins étaient fermés. Sauf quelques-un qui n'attiraient pas mon regard, excepté un. Une boutique de fleurs. J'étais loin face à la porte, et je regardai bouche bée. Non, je n'aime pas les fleurs. Sauf peut-être la petite fleur blonde qui danse au fond de son magasin. Si belle. Elle avait la joie de vivre, ça se voyait. J'entrai donc. J'espérai, en poussant la porte, que la jeune fille blonde au visage d'ange n'était pas un mirage. Je savais que je pouvais en créer aux autres, mais en créer à moi ne m'avais pas effleurer l'esprit. J'approchai donc la jeune fille que je soupçonnai d'être un mirage. « Bonjour, hm. Je voudrais un bouquet des plus belles fleurs que vous avez, et comme vous en êtes une, vous pouvez vous mettre vous-même dans ce bouquet ? » J'avouerai que j'eus une crainte quand à ces paroles. Et si ce n'était qu'un mirage ? Et si quelqu'un m'avait surpris en train de demander un bouquet de fleurs à une jeune fille blonde qui n'existe pas ? Ces craintes disparurent quelques secondes plus tard quand je voyais la jeune fille s'active à faire le bouquet. Elle était devenue rouge, certainement les compliments que j'avais pu lui faire. « Arrêtez, vous allez devenir aussi rouge que ces roses rouges. Elles sont une excellente senteur, comme vous. » Il fallait que j'arrête, sous peine de voir mon interlocutrice devenir une vraie tomate vivante et sur pattes.
Quelques minutes et quelques compliments passés, le bouquet fut fini. Je le pris alors en main, le sentant. « Merci beaucoup, c'est ma fille qui va être contente, elle adore les fleurs, comparé à moi qui les déteste en tout point. Combien je vous dois, cher beauté ? » Je les offrais à ma petite chérie qu'était ma fille. Elle allait être contente, c'est sur. Je ne devais par contre pas lui racontait que j'ai à moitié flirté avec une fille qui fait son âge. Je n'avais, à vrai dire, pas honte de flirter avec des gens comme elle. Elle était jeune, j'étais plus vieux, beaucoup plus vieux qu'elle, certes, mais la séduction n'a pas d'âges. Je n'attendais pas sa réponse concernant l'argent que je lui devait, je posais tous mes billets qui jonchaient mon porte-feuille. Ça lui aura fait en quelques sortes un pourboire pour sa gentille ainsi que sa beauté. Je partis alors, le bouquet dans les mains, poussait la porte. La sonnette pouvait se faire entendre, je m'arrêtais alors... Je me retournais alors pour apercevoir la jeune fille aux cheveux d'or qui se mordait légèrement la lèvre inférieure et qui regardait partout pour éviter mon regard. Elle était adorable ! Je posait alors délicatement le bouquet sur une table basse en bois blanc, avança légèrement vers la vendeuse de fleurs tout en souriant. « Vous êtes... » Je ne pu même pas finir ma phrase que j'avais plaqué ma langue dans sa bouche.
Dernière édition par Jessy K. Kubrick le Mer 26 Jan - 14:44, édité 4 fois
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Sujet: Re: quand on donne un baiser à quelqu’un, c’est qu’on avait envie d’être embrassé soi-même. ☯ jessy et ephigenie-ashes Mer 26 Jan - 13:11
Ephie & Jessy
Le soleil perçait à la fenêtre quand je décidai de me lever. Même si nous étions dimanche, je travaillais aujourd'hui et cela me changerais les idées. Car à vrai dire, la rencontre avec ce mystérieux jeune homme me trottait encore dans la tête, et je ne cessai d'y penser. C'était la seule personne que mon pouvoir n'affectait pas, du moins que je connaisse. J'avais bien l'intention de le retrouver s'il ne m'appelait pas, et de tout faire pour obtenir des informations. Je me mis debout et m'étirai pendant de longue minute, puis je marchai jusqu'à la cuisine. Thania devait encore être couchée, avec son dernier compagnon en liste. Il était seulement six heures, j'évitai donc de les réveiller. Je petit déjeunai tranquillement devant la télé ; devant les dessins animés plus exactement Une fois mon ventre replis, je j'aillai dans la salle de bain pour me préparer. Une fois chose faite, je m'habillai. Jean, tee-shirt, rien de bien compliqué pour un dimanche. J'ajoutai quand même quelque accessoire, pour ne pas ressembler à n'importe qu'elle cliente. Je mis alors mon manteau, attrapais mon sac et mes clés et partis pour le boulot. J'arrivai après quelque minute de marche, que j'avais parcourut en chantant le générique Gostbuster. Comme d'habitude, les gens m'ont regardé bizarrement, et comme d'habitude je n'y prêtai pas attention. J'ouvrai donc la porte, et commençai mon rangement quotidien. Je remis de l'eau dans les bacs, je jetai les fleurs fanées et en remettais de nouvelle. Enfin, j'ouvris le magasin aux clients, bien qu’à cette heure matinale je savais pertinemment qu'il n'y en aurait pas. Je m'assis sur la chaise haute, derrière mon comptoir et commençai à fredonner l'air du générique de Bob l'Éponge.
C'est le moment qu'un beau brun choisit pour venir m'embêter. « Bonjour monsieur, je peux vous aider ? », lançai avec mon grand sourire habituel. C'était un grand homme, assez carré d'un certain âge. Trente-cinq, peut être quarante ans, pas plus. L'homme me répondit, et je commençai à rougir, suite au compliment. « Pas de problème, je vous prépare des roses. Mais par contre, moi, je ne suis pas à vendre désolée. » Ma voix s'éteint petit à petit lors de la dernière phrase, pour faire du dernier mot un murmure. Je traversai le magasin pour aller chercher deux bottes de roses rouges, ainsi qu'une botte de marguerite qui se marierait très bien avec les roses. Je poussai les feuilles du plan de travail et commençai à préparer le bouquet. J'effeuillai les fleurs sous le regard attentif du beau gosse. C'était parfaitement mon type, j'aimais les type d'un âge mur, on va dire. Pas que les gens de mon âge me déplaise, mais les vieux on un petit truc, un je ne sais quoi qui me plais. Apparemment, je continuai à rougir puisque mon séduisant client m'en fit la remarque. Je lui souris. Grâce à mon pouvoir, je savais que cet homme était très sur de lui. Dans la façon qu'il avait de s'exprimer, sans bafouiller, je pus en déduire qu'il exerçait un boulot ou il fallait savoir parler. En l'observant de plus près, je vis aussi que c'était un vrai coureur de femme. Sa démarche, ses expressions, son comportement. Je compris aussi que ce bouquet n'était pas destinée à sa femme, ou à sa prochaine conquête, mais plutôt à une personne de sa famille. Je sais qu'il ne faut pas forcément de pouvoir pour deviner cela, mais moi je n'ai même pas besoin de réfléchir pour savoir cela, c'était comme si je l'avais toujours sus. Une fois le bouquet finis, et quelques compliments bien placés de la part de mon interlocuteur, je lui tendis le bouquet. Il me fit rougir de plus belle, et vérifia mon hypothèse : ce bouquet était bien pour sa fille. « Ohh, elle va être ravie ! Elle à bien raison de les aimer, c'est peut être l'une des plus belles choses sur Terre ! » Je lui annonçai ensuite le prix, mais avant que j'eus fini il me posa un amas de billet sur la table. Je le regardai avec envie. C'était un homme relativement parfait, passé son côté infidèle et coureur. Il me remercia et partis, le bouquet à la main. « Au revoir, à bientôt j'espère ! », lançai-je, pleine d'espoir. Je me mordis la lèvre inférieure alors qu'il passait la porte. Il se retourna, et soudain, posa le bouquet sur la table et s'avança vers moi. Il commença sa phrase, mais ne put la finir. Pour cause, il venait de plaquer sa bouche contre la mienne, et commença à m'embrasser comme personne ne m'avait jamais embrasé. Seulement, je ne pus profiter de ce moment bien longtemps. A peine sa peau eu effleuré la mienne, que je commençai à avoir des visions.
Je vis une femme, une balle dans la tête, gisant sur le sol. Alors que j'apercevais un petit garçon, à moitié effrayer, mais surtout vraiment en colère, je me défis de l'étreinte de mon partenaire. Je ne pouvais pas supporter ça plus longtemps, bien que mes lèvres brulaient de retrouver les siennes. « Je ... je suis désolée, je ne peux pas. Ce n'est pas vous, non, ni le fait que vous soyez trop vieux ou quoi ... C'est juste que depuis l'orage je ... je ne me sens pas très bien. » Je ne voulais pas lui avouer que j'avais un pouvoir. Il allait me prendre pour une folle, complètement bargo, et il partira. Mais je ne voulais pas. J'avais fais allusion à l'orage, car je savais que je n'étais pas la seule à posséder un pouvoir, et peut être qu'il comprendrait ce que je voulais dire.
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Sujet: Re: quand on donne un baiser à quelqu’un, c’est qu’on avait envie d’être embrassé soi-même. ☯ jessy et ephigenie-ashes Mer 26 Jan - 23:18
Ces fleurs. Si... rouges. Je les détestes, j'ai envie de les jeter, les arrachées, les bruler.Je les ai achetées pour ma fille donc je n'allais pas les jeter, tout compte fais. Une fois les fameuses fleurs en mains, je regardai à nouveau la jeune blonde en riant comme un jeune adolescent qui venait de se droguer. Elle m'annonça alors qu'elle n'était pas à vendre. Choc en moi, comme si je ne le savais pas. Je paraissais triste. « Je suis triste, vous voyez. Une si belle femme que vous n'est pas à vendre ? Pauvre de moi ! Je vous aurait bien placer dans mon lit... » Et voila. Une vraie tomate. Elle était encore plus magnifique qu'elle ne l'était déjà... Elle n'osait pas me regarder, elle préférait contempler son plan de travail plutôt que d'avoir ses yeux posaient sur les miens. Elle était timide, cela se voyait. « Je suis Jessy. Ravi de vous rencontrer, Ephigenie. » lâchais-je après avoir lu le nom que portait son étiquette sur sa poitrine et avant de ré-observer ses magnifiques et grands yeux de couleurs que je n'avais jamais vue auparavant. Elle paraissait de plus en plus gênée. Je tendis alors ma main, histoire de dire bonjour. Elle me tendit également sa main, que j'attrapais pour la baiser immédiatement. Sa peau était si douce... Plus douce que la peau de Chucky quand elle est née. J'avais tellement envie de l'embrasser, de l'embrasser dans le cou. J'espérai que les fleurs qu'avaient pris en possession mes mains allait plaire à ma fille comme la jeune fleuriste me plaisait... Ce que cette dernière me confirma. Une si belle femme ne pouvait avoir que de bonnes idées et que de bon avis.
J'avais finit, j'avais les fleurs, j'avais rencontré la jeune femme, elle était magnifique, j'étais content. Enfin, rien ne me poussait à rester dans la sublime boutique de fleurs dans laquelle je me trouvais à l'instant. A part peut-être ce sourire qui illuminait toute la boutique. Malgré le fait qu'elle m'annonçait le prix mais que je n'en avait rien à faire puisque je jetais une liasse de billets sur sa table de travail et qu'elle me dise au revoir. J'hésitais un long moment, j'avançais vers la porte mais revenais finalement pour embrasser langoureusement la jolie blonde. Elle m'écarta d'elle quelques secondes plus tard en me donnant une raison qui m'interpella. « Je suis vieux ? Vous me blasez, là, jeune fille.» Je ne l'étais pas du tout, en réalité. C'était plus pour la taquiner. Je savais pertinemment que j'étais plus vieux qu'elle, je pouvais presque faire le double de son petit âge. Elle était rouge puis devenue blanche la seconde d'après, attrapant ses manches avec ses mains et en regardant le sol, paniquée. D'après ce que j'avais comprit, elle avait été touchée par l'orage. Cet orage qui avait faillit me tuer quand je rejoignais ma voiture, en revenant du boulot. Je rejoignais ma voiture, en compagnie d'une charmante brune venant du Danemark. La n'était pas la question. Cet orage était pas net, pas net du tout. Il fait tomber des sortes de grosses boules de neige qu'une fois tombées au sols faisaient un trou de quinze mètres de profondeur. En plus d'être vraiment flippant, il donnait des pouvoirs. Enfin, pas des pouvoirs comme Super-man ou Hulk mais des pouvoirs surtout mentaux. Le mien en était un. Foutre des mirages dans le cerveaux des gens. Je n'étais pas encore tout à fait à l'aise avec ce pouvoir, faut dire que c'est difficile de faire croire aux gens qu'un mammouth se cache dans leur frigo... La jeune fille m'avoua qu'elle ne se sentait pas bien après m'avoir embrassé. L'orage en était la cause. « Oh, cet orage. Tout le monde en a entendu parler. Bouh, je serais vous, je ne me retournerais pas, une meute de loups est prête à vous attaquer si vous bougez le moindre sourcil. » La seconde d'après, la jeune fille posait ses mains sur mon dos, plutôt autour. Elle était terrorisée, elle se cachait derrière moi en posant sa tête sur mon dos, je sentais ses longs cheveux glisser sur mes bras puissants. « N'ayez pas peur, c'est un mirage. Je l'ai crée dans votre esprit. » Malgré ses révélations, la jeune fille resta posée sur mon dos encore quelques secondes. « Vous connaissez mon pouvoir, quel est le vôtre ? » Elle avait un pouvoir, c'était obligatoire, vu la couleur pâle qu'affichait son visage.
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Sujet: Re: quand on donne un baiser à quelqu’un, c’est qu’on avait envie d’être embrassé soi-même. ☯ jessy et ephigenie-ashes Ven 28 Jan - 21:25
Alors que je repoussai Jessy, je suis prise de remords. J'avais vraiment très envie de l'embrasser encore, mais la peur de revoir ses mauvais souvenirs me terrorisait. Les siens étaient si violents, si vifs et si réalistes que cela me donnait la chair de poule rien que d'y penser. Je ne me rendis compte que ma remarque put le blesser seulement après l'avoir sortis. Oups ..., pensai-je. Vieux n'était peut-être pas le mot ; d'accord il avait presque l'âge d'être mon père, mais ce n'était pas pour cela que je le considérai comme "vieux". Bien que les vieux ne me déplaisent pas, tant qu'ils sont toujours sexy ! J'espérais qu'il ne soit pas réellement blasé ou vexé, mais après une vive analyse de ses mimiques, j'en déduis qu'il ne l'était pas qu'il disait cela ironiquement. Je me détendis avec de lui répondre : « Ce n'est pas ce que je voulais dire, enfin ... Non, pas exactement. J'aurai dû dire d'âge mûr, ou bien plus âgé que moi ! Mais vous n'êtes pas encore vieux, rassurez vous ! Et puis, vous êtes encore sexy, pour un vieux. », alors que j'avais prononcé la première partie de la phrase en bafouillant à moitié, la fin était sortit avec un éclat de rire de ma part. Je disais la vérité, sur le fait qu'il était toujours sexy. Avec ses cheveux grisonnants et ses fossettes quand il souriait, il était même bien plus que sexy. Il avait raison, cet orage était tout sauf net. Je n'avais jamais vue d'aussi gros grêlons, et je suis sûre que cet éclair qui m'a frappée aurait dû me tuer, en temps normal. Au lieu de ça, je pense qu'il m'a donné ce don. Don, ou malédiction, selon sa manière de voir les choses. Dans mon cas, c'était l'un et l'autre en même temps. J'avais par la suite, rencontré des personnes, elles aussi touchées par un éclair, qui leur avait donné des pouvoirs plus ou moins bizarres. Cette référence à l'orage fut discrète et j'espérai que s'il avait été touché lui aussi, il se rendrait compte de cette allusion. J'attendais donc une réponse plus explicites que celle-ci. Mais j'oubliai cela bien vite, intrigué par sa deuxième phrase. Une meute de loup ? Ici, dans ma petite boutique de fleurs tranquille et en plein centre-ville ? Était-il devenue fou ? Je me posais sérieusement la question, n'entendant aucun son suspect. Je le fixai, avec un regard mi interrogatif, mi tu-te-fou-de-ma-gueule. En le regardant en détail, je ne vis pas de peur dans ses expressions, mais plutôt de l'amusement. Je me retournai, pour lui faire plaisir et pour voir ce que ce tout ce la voulait dire. A ma grande surprise, je découvris cinq ou six loups, me regardant en grognant et en montrant les crocs. Prise de panique, je poussai un petit cri strident avec de courir me cacher derrière Jessy, et loger ma tête sur son épaule, pour avoir bien en vue les loups; Seulement, à peine je me fus retournée, que les loups avaient disparus. De plus en plus intriguée, je regardai autour de moi, craintive, en serrant de plus en plus fort mon protecteur entre mes bras. Alors comme ça, lui aussi avait un pouvoir. Ma furtive remarque n'avait donc pas servi à rien, et lui aussi en possédait un, ce qui expliquait la meute de loups. Il me fallut un certain temps, et encore quelques regards dans tout le magasin avant de lâcher Jessy. « Désolée », lui lançai-je, remarquant que j'avais serré plus fort que ce que j'espérais, vue son souffle court. « Merci de m'avoir servie de ... de barrière contre ses loups invisibles ! », dis-je en riant nerveusement. « Quant à mon pouvoir ... » Mon visage encore rouge il y a quelque minute passa au blanc livide. Je devais ressembler à un cachet d'aspirine. Je décidai de lui dire ; après tout il comprendra, lui aussi avait un don. « Et bien disons que je peux lire en vous comme dans un livre ouvert, pour faire court. » Je ne savais pas trop comment exprimer cela. « Je peux ... je peux analyser vos petites mimiques, vos expressions du visage, vos moindres petits gestes. Un peu comme dans The Mentalist, mais en plus mieux. C'est comme si je n'avais pas à me forcer pour faire ça, ça me viens tout seul. Et je peux voir quand vous mentez aussi. Le plus important, et surtout le plus gênant, c'est qu'à chaque fois que je vous touche je vois votre passé sous forme de vision. Tout à l'heure, que vous m'avez embrassé j'ai ... » Je n'osai pas lui en parler, je trouvais cela gênant. Allez dire au premier passant que vous rencontrez que vous venez de la toucher et que vous avez vu les plus sombres moments de sa vie ! Pas cool. Je marquai une pause et réfléchis comment sortir cela. « Vous voyez, ce que je vois en premier, ce sont les souvenirs les plus marquants de votre vie. Et malheureusement, ce sont souvent les mauvais souvenirs qui sont les plus marquants. Dans votre cas, j'ai vu votre mère, allongée sur le sol avec une balle dans la tête. Apparemment vous étiez encore gamin ... J'ai ressentit votre peur, et votre colère. J'étais tellement terrifiée que j'ai du m'écarté, j'en suis désolée ... Désolée aussi d'avoir vu cela ... » Le son de ma voix diminua de plus en plus, jusqu'à ce qu'on ne puisse presque plus m'entendre.
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Sujet: Re: quand on donne un baiser à quelqu’un, c’est qu’on avait envie d’être embrassé soi-même. ☯ jessy et ephigenie-ashes Sam 29 Jan - 23:38
Elle m'avait repoussé, moi ? Jessy ? On ne repousse jamais un Jessy, et encore moi un Kubrick. J'étais plus vieux qu'elle, je le savais. Elle avait utilisé le mot vieux, ce qui m'a refroidi un peu. Oui, j'étais plus âgé qu'elle, mais de l'a à utiliser ce mot... « Je, euh... Ne vous inquiétez pas, je comprends. Je ne suis pas aussi vieux que votre père, rassurez-moi ? » Je riai après avoir prononcé cette phrase. C'était à double tranchants, et si on père était mort ? Et si cette magnifique et jeune blonde n'avait jamais vu son géniteur ? J'espérais ne pas la froissée. J'étais sexy, j'en jouait, je le savais. Ce qu'elle me confirmait quelques secondes plus tôt. Cela me flattait beaucoup. Les gens mentent. Les gens font plaisir. Le plus souvent car ils ont besoin de quelques chose. Elle... ne mentait pas. Du moins, pas maintenant. On me dit souvent que je suis sexy, donc elle ne mentait pas. Je ne pouvais pas m'arrêter de l'observer. Elle devenait de plus en plus belle de minutes en minutes. Ma bouche appelait la sienne, mon corps appelait le sien. J'étais comme attiré vers elle, ses yeux, sa bouche, ses cheveux, son corps, tout simplement.
Pour la seconde fois de ma vie, j'avais dévoilé mon pouvoir, mon secret. Ce n'était pas mon genre de tout dire. Mais il le fallait, elle était choquée et effrayée à la fois. Je l'avais d'abord avoué à ma fille, la seule à qui je puisse réellement faire confiance. Je venais de lui avoué, la chose qui avait changé ma vie depuis plusieurs semaines. Comment avait-je pu dire ça à la première personne qui se présentait sur mon chemin ? Elle était magnifique, sympathique, timide, franche, et en pinçait pour moi, simplement. Maintenant qu'elle le savait, il fallait qu'elle en "paye les conséquences". J'avais décidé de lui faire une petite farce entre amis - parce que nous le sommes, non ? Une meute de loups avait miraculeusement apparu derrière la jeune fille blonde qui avait pour doux nom Ephigenie. Elle me regardait avec des yeux incompris et arrogants avant de se retourner et de découvrir la fameuse meute de loups dont laquelle j'avais parlé. La jeune fille criait de toutes ses forces avant de se blottir dans mon dos, m'enroulant alors de ses bras courts et nus. Elle m'enlaçait d'une force incroyable, elle avait peur, je lui avait fait peur, et c'était voulu. J'avais honte, son souffle était fort et rapide, c'était de ma faute. Avais-je fait ça pour l'avoir plus proche de moi ? Suis-je un connard ? Elle se retirait quelques secondes plus tard et passait sa tête entre ma hanche et mon poignet pour voir la scène. Rien, plus rien n'était derrière le comptoir, excepté des paquets de terre ainsi que des fleurs. J'avais tout retiré, j'étais dans cette obligation. Je ne pouvais pas l'effrayer encore quelques temps. « Ne soyez pas désolée, c'est moi qui devrait l'être... J'ai fais ça pour vous faire découvrir mon pouvoir... mais aussi pour que vous vous rapprochiez de moi... » Je lui avait avoué.
C'était visiblement la matinée des révélations, après la révélation du pouvoir qui m'habitait, c'était son tour de me dire le sien. Pourquoi avait elle quitter ma bouche ? Embrassais-je mal ? Était-ce trop précipité ? Avait-elle un petit copain ? J'espérais que ce n'est aucunes des deux dernières possibilités, cela aurait été trop dur. Rien de tout ça. Elle avait un pouvoir qui consistait à lire en moi, savoir ma vie, mon enfance, mon passé. Ma mère. Elle était morte. Elle le savait. « Étais-je beau petit ? » Non, ce n'était pas du tout de la provocation. Elle avait vu des horreurs, elle avait vu une putain de balle dans le crâne de ma mère, j'essayai juste de détendre l'atmosphère, rien de plus. Elle était toute rouge, mais pas remplies de compliments cette fois, non. Elle avait peur. « N'ayez pas peur, c'est terminé. » Disais-je avant de la prendre dans mes bras. Elle pouvait voir si je mentait. Ce pouvoir ne m'effraie pas, c'est même un bon pouvoir. Elle pouvait être sûre de la sincérité des gens, c'était le principale. Je l'a retirée alors quelques secondes plus tard de mes bras puissants pour la regarder droits dans les yeux et rapprocher ma bouche à son oreille droite. « Est-ce que je mens si je dis que j'ai envie de vous embrasser ? »
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Sujet: Re: quand on donne un baiser à quelqu’un, c’est qu’on avait envie d’être embrassé soi-même. ☯ jessy et ephigenie-ashes
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