Apsolème Gabrielle Heathcliff

© tumblr

Do you ever feel like a plastic bag, drifting throught the wind, wanting to start again?Do you ever feel, feel so paper thin, like a house of cards, one blow from caving in? Do you ever feel already buried deep? Six feet under scream, but no one seems to hear a thing? 'Cause that's how I feel.

ϟ After a hurricane comes a rainbow.

Moi c'est Apsolème Gabrielle Heathcliff, mais tout le monde m'appelle Freaky. Cela fait dix-sept printemps que je suis née, je me rappelle c'était un quinze octobre pluvieux dans l'hôpital de Cardiff. Depuis, tout le monde ne cesse de me répéter que je ressemble à Dakota Blue Richards. Pour éviter de zapper devant la télé toute la journée, je suis au lycée et on va dire que ça me conviens. Je suis actuellement célibataire. Depuis que j'ai été frappé par l'orage, je suis mimétiste, et ça consiste à copier tout ce que je vois. Les mouvements ou les aptitudes, tout fonctionne, excepté les pouvoirs, évidemment. Je fais partie du groupe better than batman, et je suis sur que vous allez m'adorer ... ou pas !

ϟ Boom, boom, boom.

JE SUIS PARFAITE ... qualité qualité qualité qualité qualité

AVEC PLEIN DE JOLIS DEFAUTS ! défaut défaut défaut défaut défaut

Dans cette partie, dans un minimum de 20 lignes, vous devrez nous décrire le caractère de votre personnage. Ses petites manies, ce qu'il aime ou au contraire, déteste. Il faudra aussi nous expliquer le lien entre le caractère (ou l'histoire) de votre personnage et son pouvoir.

ϟ

pseudo/prénom - Emilie/Kayàa âge - Fourteen. fréquence de connexion - Tous les jours (: dédicaces - BOOOOOOOONNIE

ϟ wuthering heights.

hands over my head thinking 'what else could go wrong?' would've stayed in bed, how can a day be so long? never believed that things happen for a reason - bruno mars.

C'est vide ici. Il est parti. Maman pleure dans son coin. James s'en fou pas mal. Tous mes rêves partent en fumée, tout d'un coup, comme si ça avait été prévu depuis toujours. J'ai la désagréable impression d'avoir déjà vu cette scène des milliers de fois. Papa qui claque la porte, Maman qui hurle à la fenêtre, James qui regarde la télévision, tranquillement. Y'a pas de place pour moi. Y'en a jamais eu. Je suis spectatrice, je me contente de rester immobile, et de les regarder une énième fois se déchirer. Je sais que ça sera la dernière. Cette fois il part pour de bon. C'est pas sa faute, il étouffe ici. Maman a encore couché avec un autre. Ça, boire du whisky et fumer ses cigarettes, c'est tout ce qu'elle sait faire. Il n'arrive plus à la regarder en face, elle le dégoûte. Mais je n'arrive pas à m'empêcher de lui en vouloir. Pourquoi il me laisse seule avec eux? Je ne comprend pas. Je n'ai pourtant rien fait de mal. J'aimerais parler, hurler même, comme Maman, mais aucun son ne sort de ma bouche. Cette fois c'est vraiment terminé, et je ne fais rien contre. Qu'il parte donc, si nous ne sommes rien pour lui. Avons-nous seulement compté, ne serai-ce qu'une seule seconde?
Je crois que je suis restée des heures entières debout, à regarder par la fenêtre. Dans mes yeux étaient encore gravé le fantôme de cette scène immonde; mon père fuyant de chez nous, valises en mains, embarquant avec lui la voiture, son bien le plus cher. Peut-être est-ce que j'espère encore qu'il revienne. C'est peine perdue. « James..» C'est un murmure à peine audible. Un appel au secours. Mais il ne m'entend pas, ou il fait semblant. Lui, a gardé la même position, assis en tailleur sur le sofa, les yeux rivés sur la télé, qui passe en boucle des dessins animés débiles. « James!..» répète-je, un peu plus fort, la voix tremblante. Il ne fait pas attention à moi, encore une fois. Des larmes se mettent à rouler le long de mes joues, et je me laisse glisser contre le mur, jusqu'à ce que mon corps touche le sol. Je lève mes genoux jusqu'à mon menton, et j'enfoui ma tête dans mes bras, pour étouffer mes sanglots bruyants. Je crois que Maman est partie, peut-être au bistro au bout de la rue, pour engloutir un énième whisky. Au plus profond de moi, je la déteste. Elle ne le méritait pas.

monsters are real and ghosts are real too. they live inside us and sometimes they win - stephen king.

time heals all wounds. so does alcohol.

« Maman, lâches ça!»

just remember that Dumbo didn't need the feather; the magic was in him. - stephen king.