Chad Lukas KHUN

© Junk •

je sais bien que les oiseaux perdus ne reviendront jamais, mais arrête de dire dans ton lit que tu vas faire tout sauter ϟ

ϟ chad lukas khun

Moi c'est chad lukas khun, mais tout le monde m'appelle chad. Cela fait seize printemps que je suis né, je me rappelle c'était un dix-sept janvier pluvieux dans l'hôpital de londres. Depuis, tout le monde ne cesse de me répéter que je ressemble à francisco lachowski. Pour éviter de zapper devant la télé toute la journée, je travaille dans un magasin de jeux vidéos en dehors des horaires du lycée et le week-end et on va dire que ça me convient. Je suis actuellement en couple. Depuis que j'ai été frappé par l'orage, je peux "sédater", et ça consiste à apaiser les autres jusqu'à les faire sombrer dans un sommeil profond. Je fais partie du groupe better than batman, et je suis sûr que vous allez m'adorer ... ou pas !

ϟ Faux départ. On recommence ?

Si seulement c'était possible, ma vie aurait été mille fois plus banale. Je n'étais pas né que mon père montait au Ciel, quant à ma mère, elle se découvrirait dans les prochaines semaines, après sa sortie d'un profond coma, un handicap physique aussi flagrant que définitif. Il n'avait fallu qu'un accident sur l'autouroute menant à l'hôpital afin d'assister à un « heureux » événement pour que la famille Khun soit à tout jamais chamboulée. Malgré tout cela, ma sœur ainsi que moi s'avérèrent être deux bébés en excellente santé. Pourtant, à mes yeux, le prix de notre santé, de notre naissance, a toujours été bien trop élevé. J'aurais préféré ne jamais naître plutôt que de n'avoir jamais connu mon géniteur ni vu ma mère marcher. Cependant, ne vous méprenez pas en pensant que j'ai eu une mauvaise vie, au contraire. Elle fut difficile, mais jamais réellement catastrophique.

Lorsque Ashleigh et moi avions à peine deux mois, nous déménageâmes. Cardiff était notre destination. La maison que nous avions était bien trop inadaptée pour la nouvelle condition de notre mère, et réaménager celle-ci coûterait bien trop d'argent pour le revenu de notre mère, enseignante-suppléante. Drew, de sept ans notre aîné, s'occupait d'approximativement tout. Il avait reprit en quelque sorte la place de notre père, prenant soin de notre mère tout comme de ses deux cadets.

Avec Ashleigh, on suivit le parcours scolaire le plus ordinaire qui soit. École primaire, école secondaire... Je n'étais pas réellement le genre de garçon qui fait des vagues, ou du moins, je n'en fais pas lorsque je ne le juge pas nécessaire. Envers mes proches, j'ai parfois entretenu une sorte de « distance », bien que paradoxalement, je me sens proche de chaque membre de ma famille. J'ai un peu le soucis de l'identité, probablement. Je ne sais pas qui je dois être, et par la même occasion, qui je suis. Alors je me tais et j'avance. Je rentre docilement dans le moule. Mais il y a des choses qui ne passent pas, forcément.

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Je fixe silencieusement l'œil au beurre noir de mon frère. Je ne suis pas idiot, je sais parfaitement ce qu'il s'est passé pour qu'il en arrive là. Lui et ses nouveaux amis, ces mecs qui font frémir d'horreur Ashleigh bien que Drew s'évertue à nous dire que personne ne nous fera de mal tant qu'il est là. Mais comment mon frère peut-il tenir cette promesse alors que lui-même, rentre blessé ? Même si ce n'est pas de la part de ses amis, ça prouve quand même qu'il n'est pas invincible, et ça, c'est assez dur à avaler, surtout lorsqu'on a dix ans. Ashleigh se décide enfin à mettre le couvert et maman sert notre souper. Je ne remarque même pas le plat déposé devant moi tellement je suis hypnotisé par le visage remodelé de mon aîné. Je cligne des yeux alors que la main de ma mère me caresse doucement les cheveux afin de me ramener à la réalité, et évitant soigneusement les questions sur mon attitude, je plonge mes pensées dans ma purée de légumes. Les sujets qui fâchent, ou plutôt, qui blessent, je préfère les éviter. Généralement, j'attends que c'est Ashleigh qui se lance, qu'elle demande des informations sur la vie « avant notre naissance ». Personnellement, je n'ose pas éveiller de vieilles blessures. Mais parfois, il n'y a pas le choix.

Peu après la fin du souper, alors que Ashleigh et Christina se sont installées devant la télé, je m'oriente vers la chambre de mon aîné. J'entre directement, n'ayant jamais vraiment prit l'habitude de toquer ou d'annoncer ma présence, et m'installe sur son lit. Celui-ci ne quitte pas les yeux de son cahier de mathématiques et j'en profite pour fouiller dans ses affaires, où je sais qu'il cache une balle magique. Je pousse un t-shirt sale et attrape enfin la balle, remarquant quelques taches rouges sur mes doigts. Je grogne, avant de faire rebondir la balle sur le plancher bruyamment, m'avançant vers mon frère. Je déclare finalement :

« J'ai frappé Duncan à la récré. Il a dit que je lui ai cassé le nez. La maîtresse était pas très contente, par contre. Mais je m'en fiche, c'est comme si j'avais frappé celui qui t'a fait ça. »

Je dépose mon doigt sur la marque autour de l'œil de mon frère et pars presque aussitôt, entendant ma mère m'appeler du salon.

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« Comment il s'appelait, ton père ? »

Je sens les doigts de Robyn s'entremêler aux miens. J'observe longuement le plafond, ça ne me rend pas vraiment triste de parler de lui, c'est plutôt parce que parler du passé me semble bizarre. Surtout d'un passé qui ne m'appartient à peine. Si ce n'est que pour une chose.

« Chad. »
« Comme toi ? »
« Ouais. »

Je souris doucement, me retournant vers ma petite amie allongée à mes côtés sur le lit. Je dépose tendrement un baiser sur sa joue pâle et inspire lentement son parfum. Ses cheveux blond ondulent gracieusement sur ses épaules fines, couvant ses yeux d'un bleu mémorable. Deux lapus-lazulis.

« T'aurais aimé le connaître ? »
« Non. »

Elle balance sa tête sur l'oreille, plantant son regard dans le mien, incrédule. Je formule simplement :

« Si je l'avais connu, je me serais probablement engueulé avec, comme je m'engueule avec ma mère, ma sœur et mon frère. Il aurait voulu faire de moi quelqu'un d'autre, il aurait voulu me contrôler, me faire la morale. Ça aurait été une autre histoire, quelqu'un d'autre à supporter. Ça se serait mal finit aussi. Comme ça, c'est bien. »
« Ou tu aurais pu t'entendre avec, monsieur le pessimiste. »

J'articule un « chut ». Elle n'a pas tort, contrairement à Ash, je vois toujours le verre à moitié vide. A quoi bon, de toute façon ? La vie est remplit de difficultés, de malheurs, de douleurs. Autant s'en rendre compte dès le départ et n'attendre rien d'elle. Au moins, de cette manière, on garde la tête hors de l'eau, on garde l'esprit serein, on ne perd pas la tête avec des fabulations démentes.

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« Mais qu'est-ce que t'as, à la fin, merde ?! »
« Rien. »
« Je n'aime pas les menteurs. »
« Alors ne m'aime plus. »

Les cris se font entendre dans la ruelle. Les deux adolescents en couple depuis presque un an connaissent ce qui s'apparente à leur plus violente dispute. Depuis deux semaines, elle me tanne pour savoir ce qui me rend d'humeur si... « étrange », comme elle le dit. Elle ne veut pas me ficher la paix lorsque je la lui demande, et le premier mensonge que je viens de lui fournir ne lui plaît pas. Elle est figée devant mes dernières paroles, ses yeux étincelant à la lueur de ses larmes. Je baisse les miens, honteux. Je l'aime, c'est inévitable. Sans elle, je ne serais pas ici. Je croise les bras, résolu.

« Ne le répète pas. A personne. Absolument personne. »

Elle fronce les sourcils. J'entre-ouvre les lèvres, mes mots restent en suspens. Le prononcer serait comme l'accepter. Ce que je refuse catégoriquement. Je lui lance un regard, l'implorant presque de ne pas me forcer à le faire, mais seulement la détermination se lit dans son regard.

« Ma mère est malade. » son regard s'adoucit quelque peu, mais je sais qu'elle ne me laissera pas avant de connaître toute l'histoire. Voilà Robyn dans toute sa splendeur. « Elle a un cancer. »

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« Chad, tu veux bien aller me chercher les dernières boîtes dans le camion, s'il-te-plaît. »

Ce n'est pas vraiment une question venant de mon patron. Depuis que je suis tout petit, je traîne dans son magasin, il m'a quasiment vu grandir. Ainsi, lorsque je lui ai proposé de lui donner des coups de main dès que j'en avais l'occasion, il a accepté, me faisant confiance comme si j'étais son propre fils. Aujourd'hui, je suis ce qui s'apparente à son employé pour son magasin de jeux vidéos. Il me garde à condition que mes résultats scolaires demeurent corrects, ce qui est assez difficile à respecter, comme contrat. Quoi qu'il en soit, j'adore mon travail, encore plus que l'école, aussi fou cela puisse vous paraître. J'entre dans le camion, cherche la caisse et alors que je sors de la cale du véhicule, je me retrouve sans vraiment comprendre étendu contre l'asphalte, la caisse propulsée à quelques mètres, les figurines emballées éparpillées un peu partout. Je frotte mon crâne douloureux, et me relève, jetant un coup d'œil interrogateur autour de moi, partant ramasser les figurines pour satisfaire la requête de mon employeur.

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JE SUIS PARFAIT ... généreux volontaire serviable intelligent fidèle

AVEC PLEIN DE JOLIS DEFAUTS ! déterminé buté très (trop ?) franc excessif impatient

Chad n'est pas le genre de garçon que vous remarquerez facilement. Il n'est pas quelqu'un de timide, ni un asocial – au contraire, il a beaucoup d'amis et aime être entouré d'eux -, simplement, il ne parle jamais pour ne rien dire. Les filles ont l'habitude de trouver ça « charmant », voyant en lui une part de mystère, mais peu importe ce que les « filles » en général pense de lui, Chad n'en aime qu'une : Robyn. Depuis ses quatorze ans, il sort avec elle. Bien sûr, cela fait étonnement jeune, et tout le monde dit que ça ne va pas durer, que c'est un amour de jeunesse voué à l'échec, que c'est seulement bien mignon. Mais malgré tout cela, Robyn et Chad sont encore en couple maintenant âgés de seize ans, et Chad n'a pas attendu l'avis des autres pour lui offrir une bague en plastique du magasin de jeux vidéos où il travaille en guise de promesse pour qu'ils se marient dès qu'ils auront l'âge.

D'autre part, Chad est un jeune homme assez pessimiste, et buté à le rester. Il ne voit pas l'utilité de l'espoir, et pour lui, le verre est toujours à moitié vide. Tout le monde finit par être désenchanté, c'est inévitable. Beaucoup n'apprécie guère sa façon de voir les choses, mais comme il le dit si bien : « on ne se refait pas ». De plus, l'adolescent est du genre affectueux, intelligent et volontaire. Petit, il collait toujours aux basques de son frère qu'il considère comme son modèle en but de câlins. Il a un certain sens de responsabilités, et n'hésite en aucun cas d'aider les autres dans le besoin, refusant la plupart du temps une paye en échange. Pour le côté intelligent, nous dirons simplement qu'il est assez malin pour s'en sortir sans travailler à l'école, mais que s'il s'y mettait, il pourrait péter les scores. Seulement, cela n'arrivera jamais, haha.

Fidèle et déterminé, Chad ne fait jamais les choses à moitié. Certes, parfois c'est un calvaire car il prend cinquante ans à réaliser un truc ou même faire un simple choix, mais une fois fait, il ne changera jamais. Ce qui peut s'avérer assez bénéfique. De plus, lorsqu'il désire quelque chose, il fait tout pour l'avoir, et n'arrêtera jamais jusqu'à ce qu'il l'obtienne. Il est autant fidèle en amour qu'en amitié, pour lui, les trahisons sont inadmissibles, bien qu'il est très peu rancunier et un peu « bonne poire ». Sensible, il a tendance à vite comprendre les maux des autres et à essayer de les aider, à défaut de pouvoir s'aider lui-même. Il utilisera entre autre son pouvoir pour essayer d'endormir sa mère qui souffre de sa maladie.

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pseudo/prénom - atchoum *sbaf* âge - 1* =D fréquence de connexion - environ 4/7 dédicaces - c'est la banana party, par ici ! =D