MAX ★ Et qu'importe le temps... TERMINEE.

Maxime Garance DELCOURT

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Qu'importe le temps qu'emporte le vent, mieux vaut ton absence que ton indifférence.

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Moi c'est Maxime Garance Delcourt, mais tout le monde m'appelle Max. Cela fait 23 printemps que je suis née, je me rappelle c'était un 25 juin 1987 pluvieux dans l'hôpital de Paris. Pour éviter de zapper devant la télé toute la journée, je suis étudiante en communication et on va dire que ça me conviens. Je suis actuellement célibataire même si j'ai du mal à oublier mon ex petit-ami. Depuis que j'ai été frappé par l'orage, je peux changer d'apparence, et ça consiste à prendre l'apparence de personnes que je connais de vue. Malheureusement pour moi, j'ai un peu de mal avec le manuel d'usage de ce pouvoir et ne le maitrise donc pas exactement comme je le souhaiterai. Je fais partie du groupe better then Batman, et je suis sur que vous allez m'adorer ... ou pas !

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racontez-nous l'enfance de votre personnage ; comment a-t-il vécu, dans qu'elle ville, avait-il des frères et sœurs ? - Je suis née à l'hôpital Necker, dans le 15e arrondissement de Paris, le 25 juin 1987. Quand je raconte aux gens les circonstances de mon arrivée sur Terre, beaucoup trouve ça idyllique, et finalement, ils n'ont pas tout à fait tort. Ma vie aurait très pu être idyllique si je n'avais pas eu d'autres attentes que l'argent et les accessoires inutiles. Mon père était trader au compte de gros actionnaires véreux et ma foi peu nets, mais là n'était pas l'important. Ma mère, quand à elle, l'attachée de Presse brillante et super-socialisée, qui connait tous les bons coins de Paris et s'amuse à se payer trois appartements dans les trois quartiers les plus chics pour faire des pauses quand elle fait les magasins aux différents endroits de Paris. Surréaliste, donc, je crois que c'est le mot qui décrit le mieux ma famille. Les premières années de ma vie se sont déroulées tout à fait correctement, même si je l'avoue j'aurais aimé ne pas être fille unique. Peu importait cependant, je reçus une éducation exemplaire qui ne tarda pas à briser mes rêves d'envol et d'aventure, me clouant au sol et m'attachant les ailes. Pourtant, je ne perdis pas espoir, et après avoir enduré une scolarité exemplaire en tout point, j'essayai de négocier des études dans une filière plus artistique, plus bohème. La réponse qui me fut opposée fut un nom ferme et définitif.
Ce fut difficile que de prendre la décision de partir pour de bon, quitter la France et ma famille, ma chambre et ma maison. Je n'ai que très peu de nouvelles de mes parents depuis que je suis au Royaume-Uni, j'imagine que mes études de communication et mon job de serveuse pour les financer ne doit pas les ravir au plus haut point. Mais quoi qu'ils puissent en dire c'est comme ça que je suis le mieux.
alors comme ça, t'étais dehors lorsque l'orage à frappé ? - J'étais en pause en réalité. Parce que oui, il faut bien payer les études, alors on fait ce que l'on peut. J'ai un petit boulot de serveuse et j'étais dehors, avec cette fille, Ebony, qui pense sans doute - ou qui pensait sans doute - que je la détestais, étant donné que j'oubliais souvent d'être aimable ces derniers temps, la rupture avec Jamie ne m'aidant pas à rester zen. Bref, j'étais dehors quand elle est arrivée aussi, et j'ai eu envie de la connaitre. Pas par curiosité ou par commérage, loin de là, simplement parce qu'elle était dehors, et qu'elle me faisait penser à moi. Je lui ai tendu une cigarette d'une main tremblante en lui en proposant une. Elle a accepté, et nous nous sommes planté là, avec rien de particulier à dire mais juste cet air profondément compréhensif qui traduit que l'on partage sans doute des choses semblables. Et puis, il s'est mis à pleuvoir. Fortement, d'un coup, des trombes d'eau qui nous dégoulinaient dessus, ruinant mon brushing, ce que je ne tardais pas d'ailleurs à exprimer à voix haute. Des trombes d'eau tombaient de plus en plus fort, m'arrachant un sourire. Je m'imaginais, en train de laver tout souvenir de lui imprégné sur moi avec cette eau qui n'en finissait plus de tomber... Puis il y eut une détonation. Le genre de bruit qui vous laisse à penser que peut être, ce qu'il se passe n'est pas drôle et qu'il faudrait songer à rentrer. Mais au moment où mon sourire commençait à s'évanouir sur mon visage, il y eut un éclair, et une vive douleur me parcourut de haut en bas. Impossible de penser, impossible de bouger, et plus aucune sensation des alentours, juste le froid glacial des pavés sur ma joue, et la douleur lancinante qui me traversait de part en part.
et comment t'as découvert tes pouvoirs au juste ? - Devant la glace en fait. Je venais de terminer une conversation téléphonique relativement houleuse avec ma mère, et elle avait été absolument infecte. En raccrochant de cette superbe conversation, je me suis mise à l'imiter de manière exagérée, poussant son accent français à l'extrême et en reproduisant ses manières. Et quand je me suis sentie drôle, d'un coup, je me suis jetée sur le lavabo pour me rafraichir. C'est la glace qui m'a appris que je venais de prendre l'apparence de mère. Je me souviens très nettement de l'incompréhension, l'angoisse et la panique qui se sont simultanément emparés de moi. J'ai passé de nombreuses journées cloitrée après ça, ratant le travail, refusant de prendre des appels téléphoniques et pensant que j'allais devenir folle, mais j'ai fini par comprendre, par analyser. Aujourd'hui je sais à peu près ce qu'il se passe, mais je suis loin de tout contrôler - or je n'aime pas vraiment ne pas avoir le contrôle des choses.
et sinon, tu fais quoi maintenant ? - Bien entendu, je le garde pour moi. Je ne suis pas de nature très bavarde, et la règle s'applique de la même façon à ce secret. D'abord, ma famille n'a pas besoin d'être au courant, ensuite, la seule personne sur terre qui m'était assez chère pour que j'espère le partager avec elle, je l'ai perdue. Alors non, définitivement, pour l'instant, je préfère garder ce secret pour moi.

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Je suis une battante. Je n’ai jamais eu réellement peur du regard des autres et particulièrement pas peur du regard de ma famille sur moi, et je sais composer avec les autres pour les rendre moins énervants et moins susceptibles. Composer avec les gens, m’adapter à leurs caractères. C’est sans doute de là qu’est venu ce pouvoir un peu bizarre. Ou peut être du fait aussi que j’ai toujours plus ou moins rêver de vivre une autre vie, plus aventureuse, ou plus ci, plus ça. La vie des autres, en fait. Oui, c’est peut être ça. Mais c’est bien joli tout ça, la vie des autres, j’en fais quoi moi, quand je n’ai plus qu’une envie, c’est vivre la mienne ?

J’ai toujours été studieuse, organisée. Une très bonne élève toujours tête de classe, avec le bonheur infini de n’être jamais reléguée dans la catégorie des paumés intellos. La vraie intelligence, l’intelligence populaire.
Celle qui attire les yeux. De ça, je ne peux pas me plaindre d’ailleurs, j’ai toujours attiré les gens, même si finalement, ça ne m’a jamais menée nulle part. Sauf la dernière fois, l’exception qui confirme tristement la règle.

En dehors de ça, je ne parle pas beaucoup, économise ma salive. Je suis très rancunière, et mieux vaut faire partie de mon carnet d’adresse plutôt que de ma liste noire. Terrible avec mes ennemis, je suis aussi et surtout très fidèle envers mes vrais amis, et c’est pour ça que ces derniers se comptent sur les doigts d’une main.

J’ai énormément de mal à donner ma confiance, encore plus aux hommes. Je ne fais jamais les choses à moitié, c’est toujours soit trop soit pas du tout. J'ai également et malgré tout l'âme généreuse, même si on pourrait sérieusement en douter.
Si j'ai un problème avec les relations et l'amour en général, c'est essentiellement à cause de mes parents : difficile d'avoir une vision des choses objectives quand vous êtes entourées de deux êtres tellement obsédés par l'argent et la réputation qu'ils en oublient les fondamentaux de la vie...

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pseudo/prénom - Charlotte
âge - 19 ans
fréquence de connexion - Tous les jours
dédicaces - Love