DARWIN JAMES REINHARDT

© tumblr

L'abstinence est pas un moyen de protection, merde, regardez la Sainte Vierge!

ϟ THAT'S MY BITCH

Moi c'est Darwin James Reinhardt, mais tout le monde m'appelle Darwin, ou pour certains, Jamie. Cela fait vingt-quatre printemps que je suis né, je me rappelle c'était un trente et un octobre pluvieux dans l'hôpital de Boston, Massachussetts. Depuis, tout le monde ne cesse de me répéter que je ressemble à Chace Crawford. Pour éviter de zapper devant la télé toute la journée, je travaille comme assistante d'un grand PDG de la zone et on va dire que ça me convient. Je suis actuellement célibataire. Depuis que j'ai été frappé par l'orage, je peux dire que je suis veinard comme pas possible, et ça consiste à vivre dans la même journée de se claquer le gros lot à la loterie, d'aller se faire 10 000 balles au Black Jack au casino, de revoir cette connasse du lycée, méga populaire, et qu'elle vous tombe dans les bras, même si à l'époque, vous étiez paumé. Bref, j'ai une chance surhumaine, et ce, dans tous les aspects de ma vie... du moins, quand j'suis loin d'elle. Je fais partie du groupe better than batman, et je suis sur que vous allez m'adorer ... ou pas ! Probablement pas!

ϟ IT'S MY LIFE

.

ϟ IT'S NOT YOUR FAULT

JE SUIS PARFAIT ... franc joueur ambitieux protecteur impulsif

AVEC PLEIN DE JOLIS DEFAUTS ! orgueilleux impatient chiant immature obsédé

« Putain m'man, tu serais pas foutu de ramasser au moins ce que Seeley peut attraper » que je lance, en pétard, en revenant de l'école. Mon frère a encore manqué les cours, parce qu'elle a pas été foutu de se lever de ce canapé, ce matin encore. Je l'emmerde de pas avoir mon permis de conduire ou de l'avoir laissé choisir mon lycée qui se trouve dans la direction opposée de son école primaire à lui. On dirait qu'elle fait tout pour qu'on se retrouve aussi paumé qu'elle, et franchement, j'ai pas envie. Je cherche mon frère des yeux, il essaie d'attraper la boîte de biscuits qui se trouve en haut de l'étagère, la seule pourvue de bouffe, la seule à laquelle il a pas accès. Je m'approche, le prend dans mes bras pour qu'il accède au paquet tant convoité « T'a rien bouffé depuis ce matin? ». Il secoue la tête à la négative, ses mains en trembleraient presque tandis qu'il attrape les trois derniers biscuits dans la boîte. Je mate l'heure, il est trois heures de l'après-midi. Je le repose, pour lui indiquer de filer dans sa chambre. Elle a laissé traîner ses clopes, sa vodka de supermarché et même une putain de seringue. J'ai envie de tout mettre en feu, de la laisser brûler au milieu de son merdier, et de m'en aller le plus loin possible afin de le sortir de ce chaos dans lequel on vit « Ton gosse a huit ans, maman. Puis tu sais quoi, le jour de son anniversaire, tu préfères te shooter ». Elle réagit à peine, ses paupières papillonnent. J'en ai marre de devoir tout faire. Je travaille à deux endroits, en plus du lycée, pour payer les factures, parce qu'elle s'envoie ses chèques en alcool ou en dope. Je change de boulot aux trois semaines, parce que y'a des fois où j'amène Seeley pour lui éviter de rester en contact avec maman trop longtemps. J'ai des résultats merdiques, parce que je fais mes travaux la nuit après une journée de quinze heures. J'suis pas foutu de porter des vêtements différents trois jours d'affilé, parce qu'en payant le loyer, j'ai à peine de quoi faire en sorte que mon petit frère puisse avoir tout le matériel scolaire qu'il lui faut, lui payer des sorties avec les jeunes de sa classe, histoire de lui donner un semblant de vie sociale. Si je lâche le lycée, ma mère me fout dehors, sans prendre la peine de se rendre compte que si j'suis plus là pour payer les comptes, elle va me suivre dans la rue quelques semaines après. J'en veux à tout le monde. J'en veux singulièrement à tout être qui foule de ses pas ce monde à la con. Si seulement on me donnait une chance, une raison de croire que j'suis pas condamné à rester le paumé qu'on évite parce qu'il peut jamais s'arrêter de courir...

Je sais pas qui m'a entendu, au final. Je sais juste que je suis incroyablement reconnaissant de me l'avoir fait vivre, juste pour que j'puisse comprendre que trop de chance, c'est comme ne pas en avoir assez. Mon temps de veinard me manque, celui où j'pouvais me claquer une tonne de thunes rien qu'à frotter des dés entre mes mains et gagner un lot monstre à Vegas, assez pour tenir une éternité, mais que je claquais, faute de savoir comment on fait pour se tenir quand le monde nous appartient. Y'a Indiana qui a réussi à me motiver, inconsciemment. Ouais, ces grands yeux bleus qu'elle tient de moi y sont pour quelque chose, son corps long et fin, comme sa mère, mais une touffe de cheveux couleur jais qu'elle tient de je ne sais trop où jouent, mais c'est surtout le fait qu'elle a reçu ce don d'effacer ma chance, annulant quand j'me trouve à proximité le moindre effet de la tempête qui m'avait octroyé ce pouvoir. Puis je l'ai perdu une fois, ça n'arrivera plus jamais. Ma chance, mon existence a même plus de sens si elle est dans les parages « Indie, je t'ai dis d'pas aller là! » que je lance en riant en courant après ma petite fille de deux ans. J'ai vingt-cinq, et j'suis père de la huitième merveille du monde. Elle se laisse attraper en riant doucement, posant ses mains minuscules sur mes yeux. C'est qu'auprès d'elle que je suis comme ça, juste avec elle, même quand elle me rappelle sa mère, même si j'ai aucune idée où Bree est maintenant, j'espère juste qu'elle va bien. J'espère qu'elle reviendra, parce que si ma mère a moi a été là sans l'être, j'souhaiterais jamais ça à ma propre fille...

ϟ ton titre ici

pseudo/prénom - écrire ici âge - écrire ici fréquence de connexion - écrire ici dédicaces - écrire ici